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La quatrième république

 


La quatrième république fut et de Gaulle s’en fut.

Les Présidents Vincent Auriol et René Coty présidèrent. Les partis firent et défirent les gouvernements à un rythme accéléré au gré des alliances. Six à neuf mois frisait le record pour diriger la France.

Malgré les sois disants efforts de ceux qui avaient écrit la constitution pour éviter le piège, on retombait dans les mêmes travers que la 3ème République.

La peur du pouvoir personnel avait empêché de suivre de Gaule. Il faut reconnaître que la peur des dictateurs pouvait être encore grande à cette époque troublée. Selon l’habitude le pays redevint ingouvernable et ingouverné.

Remarquez que le système permettait à presque tous les hommes politiques d’être un jour soit Ministre soit chef du gouvernement, et d’en conserver certains avantages acquis pour le restant de leur vie. Avantages acquis vous avez dit ?

  


 

Ma part de vérité

 

Plus tard dans « Ma part de vérité » Mitterrand dira :

« Ministre de cette république, j’ai toujours défendu la part féconde de son héritage… son oeuvre de restauration économique. Il n’empêche que la IV e République ne s’était pas dotée d’institutions politiques à la mesure de ses obligations. L’instabilité érigée en règle de gouvernement, l’habitude de consommer un ministère par problème, le surplace…exécuté par les chefs de parti, plus habiles à manœuvrer dans l’obscurité des crises, en tapinois qu’à agir au plein jour des responsabilités, préparèrent sa ruine. La grande affaire de la décolonisation la dépassa. Elle tomba avec les derniers vestiges de l’Empire. »

Voilà, fallait le lire de la bouche de Mitterrand soi-même.

 

 

En avant marche

 

Après les élections de novembre 1946, Vincent Auriol (SFIO) est élu Président de la République et Edouard Herriot (Radical) est nommé Président de l'Assemblée Nationale.

Auriol désigne le socialiste Paul Ramadier comme Président du Conseil.

Trois partis dominaient le décor politique. Les Socialiste (SFIO), le Parti Communiste Français (PCF)  dit « parti des fusillés » et le Mouvement Républicain Populaire (MRP) de droite. C’était le tripartisme.

Ramadier constitua son gouvernement en conséquence avec la SFIO, le MRP,  les Radicaux,  les Indépendants et le PCF.

Les quatre plus hautes fonctions de l'Etat étant passées aux mains d’anciens de la troisième République. On parla de la « République des camarades ».

 

Le 1er mai 1947 la manif CGT conspua le Ministre socialiste du travail Daniel Mayer.  Les communistes refusèrent la confiance et paf Daladier vira les cocos du gouvernement. Moins de 6 mois d’existence et déjà la crise.

Fin du tripartisme


Des grèves violentes éclatèrent en octobre, novembre, décembre, euh arrêtez ça suffit peut-être. Alerte voilà les compagnies républicaines de sécurité, nos fameux CRS à ne pas confondre avec les terribles et sanglantes Sections Spéciales d’un dictateur fameux mais pas français, n’en déplaise à Rudy le rouge qui aurait du connaître la différence. Ah jeunesse, jeunesse.


Sur le plan de la gestion la rigueur porta ses fruits.
Les finances furent assainies.
Ca n’était pas si mal, et c’était toujours ça de pris.

 

 

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