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Bonne nouvelle pour les amis des animaux qui aiment la viande

 

Nous les humains sommes des omnivores, nous mangeons de tout. Cela est le résultat de notre évolution dans un monde hostile où la nourriture était difficile à trouver. Notre dentition, notre estomac et intestin nous fait carnivore c'est une vérité scientifique prouvée. cette alimentation variée a largement contribué à l'amélioration de l'espèce, C'est le système alimentaire le plus riche et le plus diversifié apportant des protéines et des molécules complexes toutes prêtes à l'organisme ainsi que de la vitamine B12 qui ne se trouve nul part dans les végétaux.

 

Cela est désolant pour ceux comme nous qui aiment les animaux. Nous n'avons pas tous des aptitudes pour devenir végétarien. Nous pouvons militer pour interdire la maltraitance des animaux de ferme, pour exiger un abatage respectueux des bêtes mais ces solutions ne sont que des palliatifs et de plus l'humanité plutôt brutale égoïste et indifférente ne se préoccupe guère de tout cela.

 

Heureusement la science fait d'immenses progrès et la recherche arrive maintenant à cultiver des cellules souche en laboratoire dans le but de fabriquer des organes qui remplacent le don d'organe qui lui nécessite la mort d'une personne de préférence jeune.

 

De là à imaginer cultiver de la viande pour se nourrir il n'y avait qu'un pas à franchir et il a été franchit.

 

Un restaurant londonien sert de la viande cultivé en laboratoire.

 

Mardi 6 août 2013, un restaurant londonien servira un steak entièrement cultivé en laboratoire à partir de cellules souches de bœuf, pour la somme de 290.000 euros (!). Un événement inédit qui a pour objectif de prouver que la viande synthétique n'est pas un mythe ou une lubie.

Le pavé de 140 grammes est élaboré en accumulant des milliers de fines lamelles de tissu musculaire produites in vitro. L'homme derrière cet événement est le biologiste néerlandais Mark Post, de l'université de Maastricht. Il s'inspire de techniques connues et utilisées depuis des années pour reconstruire en laboratoire des organes ou des tissus humains en vue de greffes.

Les chercheurs hollandais et américains mettent en avant l'intérêt d'une méthode qui se substituerait à l'élevage traditionnel, dont on sait qu'il requiert énormément d'eau, d'espace, de végétaux et dégage beaucoup de CO2, pour un faible rendement en protéines.

Pour constituer ce morceau de viande, Mark Post est parti de cellules souches prélevées sur le cou d'une vache. La production de tissu prend seulement quelques jours dans un milieu de culture comprenant des acides aminés, des vitamines, du sucre, mais aussi des facteurs de croissance, des hormones et du sérum fœtal de veau.

À l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), Jean-François Hocquette, directeur de recherche spécialisé dans les herbivores, rappelle que la production de tissues musculaires à partir de cellules souches de bovins est une technique maîtrisée depuis des années. Ce qui distingue Mark Post, c'est son projet de passer d'une production de laboratoire à une échelle industrielle. «Personne n'y est encore parvenu, indique l'expert français au Figaro. Cela nécessiterait des incubateurs géants qui n'existent pas encore». 

A supposer que le défi technologique soit relevé, le succès de ces produits auprès des consommateurs n'est pas acquis, notamment parce que la viande synthétique cumule deux handicaps. D'abord, elle est artificielle. «Or les consommateurs européens ont déjà du mal avec les OGM. Alors que dire si on leur propose de la viande artificielle élevée aux hormones et au sérum fœtal de veau, un produit que l'on connaît mal», explique-t-il.

Par ailleurs, nul ne connaît pour l'instant la valeur gustative de ce steak. En effet, la matière produite en laboratoire et qui sera servie à Londres est «du muscle, pas de la viande», rappelle Jean-Français Hocquette. «La viande résulte d'un processus particulier: quand on abat un animal, la chair prend une rigidité cadavérique puis le pH évolue naturellement, déclenchant l'action d'enzymes qui attendrissent la viande». C'est pourquoi les bouchers professionnels font toujours maturer la viande, souvent pendant deux semaines. En outre, le muscle qui finira dans notre assiette ne contient en réalité pas uniquement des cellules musculaires. On y trouve également des nerfs, du collagène et du gras, à l'intérieur et à l'extérieur. Autant d'éléments qui ont un impact certain sur le goût et expliquent la différence des saveurs entre la bavette, l'entrecôte et le rôti de bœuf.

Enfin, l'argument principal, à savoir le gain écologique d'une production de viande en laboratoire, laisse certains experts dubitatif. «Les laboratoires géants nécessaires à la production industrielle vont nécessiter de l'eau, et des énergies fossiles pour les faire fonctionner»,  une meilleure solution consisterait à diminuer la consommation de viande dans les pays développés, où elle est élevée, en la remplaçant par des protéines végétales

Et pourquoi pas les deux mon général ?

Source Le Figaro

 




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